28 septembre 2022 • FED Group • 5 min

1. Le manager autoritaire

Longtemps, le management autoritaire a été la norme en entreprise. Parfois bénéfique en temps de crise, ce style de manager montre ses limites à long terme : manque de confiance, démotivation, frustration des collaborateurs…

À terme, le manager passe pour le donneur d’ordre, voire l’inspecteur des travaux finis s’il n’est pas irréprochable dans son travail. Par ailleurs, un management trop autoritaire réduit les démarches collaboratives, pourtant essentielles en entreprise. Autoritaire à l’extrême, le manager peut même tomber dans le harcèlement moral (chantage, rétention d’information, discrimination, etc.).

La bonne posture managériale consiste à adapter son style de management au contexte, à la situation et aux individus.

2. Le manque d’écoute

Ne pas prendre en compte les remarques des collaborateurs les dévalorise. Cela laisse également l’impression d’une inflexibilité qui risque de freiner l’avancée des projets. Un manager doit être à l’écoute de ses collaborateurs. Les bénéfices sont doubles : les salariés se sentent importants et sont valorisés, et l’entreprise profite des idées des collaborateurs. Le manager, lui, gagne en respect par son côté humain.

Par ailleurs, la valorisation des équipes fonctionne aussi dans la communication. Ainsi, le manager doit les féliciter lorsqu’un projet est mené à son terme.

3. L’absence de vision

Pour réussir dans leur mission, les collaborateurs ont besoin d’objectifs clairs. Le manager qui reste flou ou change régulièrement d’objectifs met en péril le succès d’un projet. En effet, la confusion et le manque de directives ne peuvent qu’être source d’erreurs et de malentendus.

Au contraire, le manager doit fixer des objectifs concrets, réalistes et atteignables, le tout en un temps défini. Pour y parvenir, le manager doit lui-même comprendre son environnement, adopter une approche globale, interagir et se tenir au courant des évolutions relatives au projet.

4. La mauvaise gestion des conflits

La gestion des conflits demeure un aspect fondamental du management en entreprise. Deux types de profils néfastes se détachent.

  1. Le manager qui sème la discorde, afin de diviser pour mieux régner. Pensant que les relations conflictuelles favorisent sa position, il développe en réalité une mauvaise ambiance, dont les conséquences négatives se font ressentir sur le travail.
  2. Le manager qui adopte la politique de l’autruche. Au contraire du manipulateur, il évite tout conflit au sein de son équipe et ne cherche pas à les résoudre. Pourtant, son rôle d’arbitre est important et sa prise de décision indispensable.

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5. La délégation sans contrôle

Même si une équipe nécessite une certaine liberté, celle-ci doit néanmoins suivre un guide. Or, certains managers abandonnent leurs collaborateurs à la moindre difficulté. Ce manque d’accompagnement traduit un déficit de confiance, un surmenage ou une motivation en berne. Au contraire, le manager doit organiser le travail dans l’équipe et déléguer en fonction des compétences.

6. Ne pas déléguer ou trop contrôler

Par orgueil ou par absence totale de confiance envers ses collaborateurs, le manager peut décider de ne rien déléguer. Or, bien manager, c’est savoir déléguer efficacement et valoriser l’équipe pour le bien de l’entreprise.

Certains délèguent, tout en faisant peser une pression importante sur les collaborateurs. Un excès de contrôle entraîne, là encore, un déficit de confiance de l’équipe. En posture de simple exécutant, le collaborateur risque de tourner le dos au manager, ainsi que de perdre toute motivation.

7. Ne pas reconnaître ses failles

Réticent à reconnaître ses erreurs ? Pourtant, le manager doit pourtant assumer ses responsabilités face à un échec ou un problème. Dans le cas contraire, l’équipe pourrait croire qu’il cherche à lui faire porter le chapeau. La confiance que les collaborateurs portent à leur manager s’efface, ainsi que toute légitimité.

8. Ne pas maîtriser ses émotions

Le manager est un être humain comme les autres, qui ressent des émotions parfois négatives. Pourtant, la mauvaise humeur, la tristesse, la colère ou le stress ne doivent pas faire partie de la panoplie du manager, sous peine de transmettre des émotions négatives à toute l’équipe. À l’inverse, apprendre à maîtriser son ressenti émotionnel rassure et motive les collaborateurs.

Toutefois, le manager ne doit pas se glisser dans la peau d’un acteur dès qu’il ressent une émotion. Il doit simplement apprendre à communiquer en mettant les formes.

9. Ne pas savoir évoluer

L’adaptabilité figure parmi les qualités indispensables du manager. Les innovations, les compétences et les informations évoluent sans cesse dans tous les domaines. Le manager doit se tenir informé pour continuer à se montrer digne de son poste. De même, les méthodes de management changent. L’immobilisme représente un ennemi coriace, surtout lorsque le manager doit faire face au renouvellement générationnel de son équipe. 

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